Historique des radars
Le déploiement de radars automatiques en France est intervenu dès 2003 dans l’optique de réduire le nombre de tués sur les routes.
Emplacement des radars
La décision d’implanter un radar s’effectue sur des sites où se produisent un nombre d’accidents corporels supérieur à la moyenne, où la vitesse est souvent en cause dans la survenance de ces accidents et où les contrôles sont difficiles à réaliser avec des moyens humains.
Fonctionnement du système
Lorsque la vitesse du véhicule excède la vitesse autorisée, le radar prend automatiquement une photo. Celle-ci est envoyée au Centre national de traitement (CNT) où sont effectués le décryptage de la photo et la lecture de la plaque d’immatriculation. Une fois que le véhicule est identifié, l’avis de contravention est édité et envoyé automatiquement au propriétaire du véhicule.
Les dates-clés du contrôle automatisé
18 décembre 2002 : Comité Interministériel de la Sécurité Routière annonçant la mise en place d’un système de « contrôle et de sanction automatisés ».
14 juillet 2002 : Déclaration du Président de la République Jacques Chirac : « Je voudrais marquer ce quinquennat par trois grands chantiers mais qui ne sont pas de pierre. C’est d’abord la lutte contre l’insécurité routière. Je suis absolument horrifié par le fait que les routes françaises sont les plus dangereuses d’Europe. »
27 octobre 2003 : Premier radar de « vitesse fixe » inauguré à la Ville du Bois dans l’Essonne sur la RN 20.
26 janvier 2004 : Premier radar de « vitesse embarqué » mis en service.
3 juillet 2009 : Premier radar « feu rouge » mis en service au Vésinet dans les Yvelines.
15 mars 2011 : Premier radar discriminant à Saint-Ferréol d’Auroure en Haute-Loire sur la RN 88.
20 juin 2012 : Premier radar de « vitesse moyenne » installé sur la RN57 à Beure près de Besançon.
26 mars 2012 : Premier radar de « passage à niveau » installé à Jonches dans l’Yonne.
19 mars 2013 : Premier radar « mobile de nouvelle génération » (voiture radar) mis en service
4 juillet 2015 : Premier radar « autonome »
8 février 2016 : Premier itinéraire-leurre
Rappel sur la tolérance des radars
Dans le cas d’un flash, afin de donner le bénéfice du doute au conducteur, la sensibilité est généralement fixée à 5% au-dessus de la vitesse autorisée comme résumé dans le tableau.
Vitesse limite | Tolérence | Excès de vitesse si : |
---|---|---|
50 km/h | 5 km/h | 56 km/h |
60 km/h | 5 km/h | 66 km/h |
70 km/h | 5 km/h | 76 km/h |
80 km/h | 5 km/h | 86 km/h |
90 km/h | 5 km/h | 96 km/h |
100 km/h | 5 km/h | 106 km/h |
110 km/h | 5,5 km/h | 116 km/h |
120 km/h | 6 km/h | 127 km/h |
130 km/h | 6,5 km/h | 137 km/h |
Les avertisseurs de radars
Même si le nombre de morts a fléchi pendant plus d’une décennie, l’apparition de nouvelles technologies visant à avertir les automobilistes de la présence des radars s’est traduite par un changement de comportement des conducteurs et un retour à la hausse des accidents mortels depuis 2014.
Les textes
Décret 2011-348 du 29 mars 2011 portant création de l’Agence Nationale du Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI) en charge du traitement automatisé des avis de contravention qui pilote et gère le Centre national de traitement (CNT) de Rennes.
Décret du 14 octobre 2004 portant création et organisation du Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR).
Arrêté du 13 octobre 2004 portant création du système « contrôle automatisé ».
Loi 2003-495 du 12 juin 2003 renforçant la lutte contre la violence routière du 12 juin 2003.
Voir aussi
Carte des radars
Payer une amende issue d'un contrôle radar
En cas de « flash » suite à une infraction, le propriétaire du véhicule...