Les voitures-radars fonctionnent parfaitement en roulant à la vitesse maximale autorisée. D’ailleurs, les conducteurs de ces voitures ont l'obligation contractuelle de circuler à une vitesse adaptée dans le flot normal de circulation. L’employeur du chauffeur, titulaire du marché, s'expose à une lourde pénalité contractuelle (1 000 euros par jour et par voiture) si une voiture-radar circule à une vitesse anormalement basse, notamment dans le but d'inciter les autres véhicules à le dépasser en commettant un excès de vitesse.
D’ailleurs, les entreprises prestataires ne sont pas rémunérées au nombre de flashs : leur rémunération est calculée en fonction du nombre de kilomètres parcourus pendant les contrôles de vitesse. Ce nombre de kilomètres est fixé par ailleurs par avance dans le contrat. Une pénalité est prononcée en cas de dépassement.
En outre, les entreprises titulaires du marché n'ont aucun moyen de connaître le nombre d'excès de vitesse constatés au moyen des voitures qui leur sont confiées – infractions relevant de la justice - ; le contrat qui lie ces entreprises à l’État leur interdit de revendiquer la moindre rétribution fondée sur ce nombre de flashs.
L’ensemble de ces clauses figurent en toutes lettres dans le contrat passé entre l'État et chaque entreprise retenue.